
Manger Bio
7 bonnes raisons de manger Bio
Mes réductions sur l'alimentation bio
1. Manger bio est meilleur pour votre santé et celle de vos enfants
La communauté internationale s’accorde aujourd’hui sur la dangerosité des pesticides pour l’Homme. Rien de plus logique finalement. Si les pesticides agissent comme des poisons mortels contre certains insectes ou parasites, on n’imagine pas qu’ils puissent être inoffensifs pour les humains.La liste des maladies corrélées à l'exposition aux pesticides s'allonge au fur et à mesure des études sur le sujet. Du cancer à la leucémie en passant par les maladies neurologiques, on croirait lire le programme d'une convention de médecins sur les maladies chroniques. Et les enfants y sont souvent les plus sensibles.Vous vous en passerez bien ? Passez au bio. L’agriculture biologique proscrit tous les pesticides de synthèse. Les agriculteurs bio utilisent des traitements naturels, désherbent mécaniquement, mettent en place une rotation des cultures et des espèces de plantes naturellement résistantes pour lutter contre les “nuisibles”.
C’est d’autant plus important en France où les pesticides sont rois ! Nous sommes les champions européens de l’utilisation des pesticides et les 3ème mondiaux derrière les Etats-Unis et la Chine. C’est donc plus que le Brésil, qui fait plus de 15 fois notre taille, et que l’Inde, dont la population est 20 fois plus importante que la nôtre.Certes, vous avez sûrement entendu parler de produits bio contenant des pesticides. Et malheureusement cela arrive quand les parcelles sont contaminées par des cultures adjacentes. Mais c’est souvent par manque de test et de contrôle de la part de marques peu soucieuses de la qualité des produits au-delà du label. Rassurez-vous, en moyenne, les produits conventionnels contiennent 220 fois plus de résidus de pesticides que les produits bio.
2. Les produits bio ont meilleur goût
En tout cas c’est l’avis des Français. 59% (1) d’entre nous remarquent une différence notable. Pourtant le label AB n’impose pas de règles particulières qui pourraient améliorer la saveur des produits. Les promoteurs du bio engagé favorisent en revanche l’utilisation de variétés ancestrales, le respect de la saisonnalité ou la cueillette à maturité des produits, ce qui améliore sensiblement leur goût. Autre différence notable : la teneur en eau. Les fruits et légumes bio contiennent en moyenne 30% d’eau en moins (2). Ils sont donc plus denses et contiennent davantage de nutriments, qui apportent la saveur à ce que nous mangeons. Eureka !
(1) : Baromètre CSA 2010 pour l’Agence bio. (2) : La Vérité si je mange bio! de Thierry Farrayre Certifications, produits, conseils, recettes pour consommer bio sans se tromper - Pocket, l'Évolution, 2011
3. L’agriculture biologique permet de lutter contre le réchauffement climatique
Alors les cultures bio plus écolos ? Oui et pour 2 raisons. Premièrement, le sol stocke du CO2 via la matière organique qu’il contient. Vu que les parcelles bio sont plus riches en humus et ont une couverture végétale plus importante, leurs sols fixent donc bien mieux le CO2.
Ensuite, les agriculteurs bio utilisent des engrais organiques comme le fumier ou le compost qui permettent de fixer dans le sol l’azote présent dans l’air alors que l’agriculture conventionnelle utilise des engrais azotés qui rejettent du protoxyde d’azote, un gaz qui réchauffe l’atmosphère 296 fois plus que le CO2 !
Au final, d’après une étude réalisée par nos amis suisses, les fermes conventionnelles rejettent jusqu’à 2 fois plus de CO2 que les fermes biologiques. Ce n’est pas rien quand on sait que l’agriculture représente a minima un quart de nos rejets de gazs à effet de serre !
4. L’agriculture biologique protège les lacs et les rivières
On aimerait tous piquer une tête dans la rivière du coin sans avoir peur de boire la tasse. Malheureusement 9 rivières sur 10 révèlent des traces de pesticides et la moitié des lacs et des rivières révèlent des traces de pesticides et la moitié des lacs et des rivières français ne sont plus potables en raison de la pollution agricole.
Evidemment c’est un vrai danger pour la faune et la flore mais c’est aussi un problème pour notre porte-monnaie. En effet, si beaucoup de nappes phréatiques françaises sont impropres à la consommation, l’eau du robinet reste potable. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’elle est abondamment traitée. Mais cela a un coût : entre 600 millions et 1.1 milliard d’euros par an, principalement payés par les citoyens. Des expérimentations ont prouvé, notamment à Munich, que la prévention pour éviter la pollution des eaux fonctionne à merveille. Aider les agriculteurs à passer au bio via des subventions coûte 20 fois moins que de traiter les eaux pollués. On attend quoi déjà ?
5. L’agriculture biologique maintient la biodiversité
On entend de moins en moins de gazouillis dans nos belles régions. Sur les 15 dernières années, près d’un tiers des oiseaux a disparu des campagnes françaises. Même constat pour les insectes, où depuis le début des années 90, près de 80% des insectes volants ont disparu. Et c’est bien entendu l’agriculture intensive et ses produits chimiques qui sont en grande partie responsables de cette catastrophe écologique.
L’agriculture bio apparaît comme une vraie alternative pour faire face à cette menace. En moyenne, les fermes bio abritent 30% d’espèces animales en plus et près de 90% d'espèces végétales en plus.
6. Manger bio pour le bien-être des animaux d’élevage
Les animaux d’élevage en bio vivent dans de meilleures conditions. Élevages en plein air, densité limitée, hors-sol interdit, globalement les animaux élevés en bio ont accès à beaucoup plus d’air, d’espace et de lumière que dans le conventionnel.
Prenons l’exemple des poules. Les élevages bio sont limités à 3 000 poules en plein air alors que le conventionnel peut monter jusqu’à 300 000 poules soit 13 poules par m2 réparties sur 4 étages de cages. Ces poules ne verront jamais la lumière du jour et ne sortiront jamais de leur cage avant l’abattoir. Autre exemple, le gavage est interdit en agriculture biologique. Vous ne trouverez donc jamais de foie gras, de magret ou de confit biologique.
7. L’agriculture bio ne coûte pas si cher que ça
Dans les magasins spécialisés ou dans la grande distribution, les produits biologiques coûtent plus chers que les produits conventionnels. Mais ce sont surtout les distributeurs qui augmentent leurs marges sur les produits bio car les consommateurs avertis sont prêts à payer davantage.En moyenne, ils margent donc 2 fois plus et sont responsables de la moitié du surcoût des produits biologiques par rapport aux produits conventionnels !
Pourtant, des alternatives existent pour démocratiser les produits bio de qualité et lutter contre les marges exorbitantes de la grande distribution.
Voici mes réductions sur l'alimentation bio :